Echappatoire raté.

Quant Thibault et Yann arrivèrent au port, ile éstimaient avoir eu de la chance car, en arrivant à la falaise, après une asser longue marche, leur collier s' était mis a clignoter. Effrayés, ils avaient couru sans trop regarder ou ils allaient, jusqu' a apercevoir l' une des maisons du port et a courir dans cette direction. Sitôt arrivés, ils soufflèrent un peu, puis éxaminèrent les lieux.
Ils remarquèrent, pas vraiment loin sur leur droite, le phare, donc un lieu fermé en cas de confrontation difficile, 1 ou 2 maisons, et...

"UN BATEAU!!!"

Thibault se précipita a toute vitesse vers un bateau un peu rouillé, mais qui avait l' air en état de marche, tronant en plein milieu du port. Il sauta a l' intérieur tandis que Yann préférait rester sur le ponton.

"Y, ON A UN BATEAU, LE JEU N' AURA MEME PAS COMMENCE QU'IL EST DEJA FINI POUR NOUS!!!!!"

Thibault entra dans la cabine de commande, sur le tableau de bord se trouvait des clés en bon état. Il les fit tourner, une fois, deux fois...mais rien ne se passait. Il donna un coup de poing dans le tableau, sans que rien ne s' allume. Yann, qui visitait un peu les alentours, lui fit signe et lui cria:

"Thibault, les faux espoirs, tu nous les feras plus tard, y a un énorme trou dans la coque, et sous ton poids, le bateau commence a se remplir d' eau!"

Thibault ressortit a toute vitesse, heureusement car l' eau aurait bientôt atteint la cabine. Desespéré, il s' assit sur le ponton et regarda a l' horizon, éspérant voir un bateau, un avion, n' importe quoi qui aurait pu leur venir en aide...

Frustré. Moins qu'énervant, mais tout de même bien emmerdant, le fait d'avoir découvert un bateau qui avait coulé après 30 secondes dessus était frustrant.

Alors que Thibault s'assis, le regard triste, Yann satura. Après deux heures de course, de tensions, et après avoir frolé la mort, ce bateau l'avait réjouit. Trop vite.

Irrité a présent, Yann s'empara de son sac, et le lança sur la porte de la cabane. Cette petite maison, situé à droite du ponton, ne dépassait pas les 15 metes carrés.
De l'exterieur, elle n'avait aucun signe particulier, mais semblait en assez bon état, malgré le vent et les embruns.

La porte, reçevant le lourd sac de plein fouet, craqua. Dans un nuage de poussière grise, elle tomba et la sac s'enffonça dans la pénombre de la maisonette.

"Putain de merde de porte à la con !"

Yann s'approcha alors de l'entrée, et il allait pénétré à l'interieur lorsqu'a côté de son sac, gisant au pied du mur du fond, il lui sembla appercevoir une personne voutée.
D'un bond, il recula, et "Flippant à mort", il attrapa maladroitement l'arme de Thibault.
Se dernier se leva, retira l'arme des mains de Yann séchement, par crainte d'une trahison.
Surpris par ce réflèxe, Yann désigna du doigt le cabanon et cria :

"Toi, à l'interieur, si tu bouge, on te tue ! On est 4, et deux d'entres nous on des armes à feu !"

Puis, retrouvant sa lucidité, il s'approcha de la porte. Thibault, rapidement mis au courant, fit preuve de beaucoup de prudence et d'agilité pour quelqu'un de surpris. Il empoigna fermement son javelot, le pointa en direction de la porte.
Collé au mur, Yann sortit sa lame, et d'un pas prudent, les deux acolytes pénétrairent dans la poussière et l'ombre de la cabane...

Devant cette vision d'effroi, Yann ferma les yeux un instant. Ce corps sanguinolant était le résultat d'un crime funeste.
L'absence de jambes et les taches de sang sur les mûrs semblaient le résultat d'une mise en scène macabre.
Il ne restait rien dans la maison, a part un mobilier en très mauvais état, rongé par le sel de mer apporté par le vent.
Une odeur de moisi flottait dans l'air, très légère, et curieusement, le corps ensanglanté ne dégagait qu'une faible odeur.

Thibault s'approcha du mort, et avec la pointe du javelot, le toucha, comme si il y avait un espoir de que ce dernier se réveille.
Puis, il s'adressa a Yann :

"On est pas dans la merde. Si y'a ici des mecs assez fou pour faire ça, on va surement s'en prendre plein la gueule.
-Ca sert a rien de rester ici, cette petite cabane n'est pas sûr, rencherit Yann. En plus, vu les traces de balles et l'état pitoyable du plancher, on doit avoir affaire à un groupe."

Puis, Yann s'approcha du corps, car un détail l'avais choqué :

"Thibault ! Le gars, on voit son cou !
-Arrette tes conneries, c'est norma...Putain, où est son collier !"

Les deux garçons fouillèrent alors en toute hâte l'endroit. Aucun signe, aucune trace du collier. Disparus.

"Faut pas qu'on reste là, gueula Yann. Il a du être punit par d'autres personnes que les participants !"

Les deux garçons sortirent en trombe de la maison. Puis, Thibault s'arretta :

"Serieux Y, faut qu'on arrette de flipper ! Y'a personne ici..."

Il avait raison, evidemment. Les resposables était déjà loin, et ce n'était pas les plus dangereux.
Yann avait mal aux jambes, ces courses inninterompues à travers l'île l'aaient très rapidement épuisé :

" Restont un petit moment. Ca fait longtemps que j'ai pas couru, et j'ai les jambes qui me font mal."

Les deux garçons se postèrent sur le ponton, prévoyant leurs actions pour la suite de la journée...

"Tu sais, je pense...que le collier peut se détacher quant les fonctions vitales de la personne s' arrête...sinon, il ne resterait rien de cet homme, encore moins que ce qui lui reste déjà... veux tu que je t'enlève le collier?"

Thibault adresse un faible sourire a Yann pour lui montrer qu' il plaisantait. Au milieu de ce port, sans aucun bruit, avec seule la mer et le soleil déjà assez haut dans le ciel... quoique sans animaux, on avait plus l' impression d' être sorti d' une carte postale comme on en voyait dans certains livres d' histoires. C' était ridicule, on partait en vacances quelque part sur la planète au lieu d' aller dans un autre système solaire...

*En fait, si on peut ranimer une personne de mort cérébrale après 8 minutes et avec un bon équipement, nous, on pourrait pas tenter? Sans doute pas...*

"Dis, toi, tu préfère qu' on établisse une base et qu' on attende d' autres personnes, ou bien qu' on les cherche nous même? Chaque situation a ces avantages et ses défauts..."

**Pfff, fait chier, maintenant, c'est à moi de prendre une décision...**

Yann réfléchissait, les yeux rivés sur le bois abimé du ponton. Thibault attendait manifestement une réponse du genre : vient, on va tous les chopper ces connards ! Mais dans l'état de nerf où il était, Yann fut seulement capable de répondre :

"Je pense...ben...vu qu'on va tous mourir si dans 3 jours certains survivent, et puisqu'on a pas des armes qui tiennent la route..."

Il ne voulait pas le dire. Cela le génait d'admettre que sa décision était d'aller tuer des gens.

"On va aller les chercher. Faut pas s'enfermer comme des cons ici, ou on va bêtement mourir."

Puis, Thibault sortit sa carte. Ils la regardèrent, jugeant les distances et tentant de trouver un endroit où il y aurait certainement du monde. Mais pas trop. Yann désigna le phare de ses doigts ensanglantés :

"On devrai aller ici. C'est pas trop loin de l'endroit où on débarque, les personnes qui vont ici n'ont pas eu le temps de former un groupe. Au pire, s'y il y'a personne, on aura peut être la chance d'appercevoir du monde. T'en pense quoi ?"